Tous les films sont précédés d’une présentation et suivis d’un échange avec le public, animé par Jean-Marc VIRET.


Samedi 11 février

13h15 – Accueil du public

14h00 – BELLISSIMA de Luchino VISCONTI

(1951 it/n&b/vostf) 110 mn
Un concours est organisé à Cinecitta afin de trouver une fillette pour le rôle principal du prochain film de Blasetti. Des dizaines de mères viennent présenter leur fille à l’audition. Maddalena va remuer ciel et terre pour favoriser sa fille et découvrir quelles sont les règles dans le monde du cinéma.

Dans les années 50 Anna Magnani est La femme italienne, La mère italienne, et surtout l’Actrice
italienne. C’est en louve – emblème de la ville de Rome – qu’elle protège sa fille, sa bellissima.
Visconti, l’un des pères du néoréalisme, confronte le rêve offert par le cinéma aux aspirations des
classes populaires. Véritable tornade émotionnelle, Magnani bouleverse son petit monde.

16h50 – CLEO DE 5 A 7 d’Agnès VARDA

(1961 fr/n&b) 90 mn
Cléo belle et jeune chanteuse attend les résultats d’une analyse médicale. Ce temps long et court à la fois, insupportablement vacant, s’écoule dans les rues de Paris au gré des rencontres et de la
déambulation.


Chercheuse, fouineuse, scruteuse infatigable de toute forme d’art, Agnès Varda est assurément une femme d’images. Photographe vidéaste, cinéaste ou documentariste, cette artiste n’a cessé de porter une attention particulière à ses contemporains et … ses contemporaines, en accompagnant de sa caméra malicieuse et engagée, la cause féministe. Varda est toute entière dans ce très beau grand
premier long métrage.

19h00 – Repas

20h15 – UNE FEMME SOUS INFLUENCE de John CASSAVETES

(1974 us/coul/vstof) 245 mn
« Tout pour être heureuse » c’est ce que l’on pourrait dire de cette famille américaine ordinaire. Nick, chef de chantier d’origine italienne et Mabel ont trois enfants dont elle s’occupe à la maison. Mabel malgré tous ces efforts pour trouver sa place ne sait plus comment se comporter avec son mari, ses collègues ou sa famille. C’est que Mabel est un peu différente.

Rien de ce que fait Cassavetes ne ressemble à ce que font les autres cinéastes. Il produit grâce à des financements participatifs, tourne avec sa famille et ses amis, et n’a qu’une obsession : observer et montrer ce qui lie le plus fortement les êtres. L’amitié, l’amour, le couple sont passés au tamis tumultueux du jeu des acteurs. Ce film est le grand œuvre de Cassavetes dont on ressort – comme Mabel – sous influence.

Dimanche 12 février

9h45 – Accueil du public

10h00 – GRAN BOLITO de Mauro BOLOGNINI

(1977 it/coul/vostf) 110 mn.
En 1938, une femme vient s’installer dans le nord de l’Italie avec son fils Michele, qu’elle chérit et
protège au delà de toute raison. Bien qu’immigrée du sud, elle ne tarde pas à nouer des relations
amicales avec ses voisines, leur offrant biscuits et savons de sa propre fabrication.


Shelley Winters, actrice américaine unique et protéiforme plonge dans sa marmite le destin, la maternité et …la folie. Celle du monde de 1938 qui se prépare à envoyer ses enfants à la guerre. Noire, macabre, grinçante, cette comédie n’en est pas moins – à plus d’un titre -savoureuse.

12h15 – Repas

13h30 – CONVOI DE FEMMES de William A. WELLMAN

(1951 Us/n&b/vostf) 115 mn
1850, la conquête de l’Ouest n’est pas totalement aboutie. Les colons se sont installés, ont bâti des ranchs et développé l’élevage. Il ne manque qu’une chose : des femmes. Ray Whitman, grand propriétaire, demande à Buck Wyatt d’organiser un convoi composé de femmes qui viendront
épouser les fermiers. Ce sont les mêmes épreuves que celles de leurs prédécesseurs que ces femmes pionnières traverseront avec courage et détermination .

Wellman est un humaniste contrarié. Ce réalisateur aguerri et artiste intelligent a pris le parti
commercialement risqué de n’engager aucune star. Ne pas attirer l’attention sur une seule femme est un moyen élégant de les représenter toutes avec les mêmes égards. Buck – le chef de convoi – se dit que si des femmes ne peuvent conduire un convoi, il en fera des hommes.il n’aura qu’à moitié raison car c’est bien en restant femme qu’elles atteignent leur but.

16h15 – VICTOR VICTORIA de Blake EDWARDS

(1982 Us/coul/vostf) 110 mn
Victoria Grant est une chanteuse aux qualités vocales évidentes mais dont le style ne convient à
aucun des directeurs de cabarets et de revues parisiens. A bout de ses ressources, la rencontre d’un
chanteur fantaisiste d’un « autre genre » va lui permettre de créer la surprise et de connaître le
succès.


Si Edwards fut très à l’aise dans divers genres ( dramatique, noir) la partie émergée de son iceberg
filmographique présente surtout des comédies loufoques et absurdes. Il suffit de citer The party, Diamants sur canapé ou la série de la Panthère rose pour nous convaincre que le rire et la fantaisie lui sont familiers. Toujours en prise avec l’évolution de la société, Edwards aborde 23 ans après « opération jupons » la question du genre avec une joie communicative.


Tarifs

  • Forfait 1 jour : 3 entrées cinéma + repas du soir pour samedi ou dimanche. Adhérents : 15€. Non adhérents :20€. -18 ans : gratuit
  • Forfait 2 jours : 6 entrées cinéma + repas du soir pour samedi et dimanche. Adhérents :30€. Non adhérents 40€. -18 ans : gratuit.

Pour faciliter l’organisation, merci de préférer la réservation et le paiement en ligne des places.
Cela permettra aux cuistot(e)s de Léo de mieux vous servir.
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